Pages

jeudi 26 janvier 2012


LES GESTES DE PREMIERE URGENCE
Enfants et adolescents sont-ils suffisamment éduqués face aux accidents dans les transports en commun ?

Marc André Dubois

Cet après-midi du 8 Janvier 2012, à 17 heures, dans notre cité, une adolescente d'à peu près 17 ans est restée coincée par un avant-bras entre deux battants de la porte du Tramway T1, quai Saint-Denis Basilique, en direction de Bobigny. Trainée sur plusieurs mètres, sa tête a tapé les plots à terre plusieurs fois avant d'être libérée par l'arrêt du véhicule. Secourue en 20 minutes par les pompiers après premiers secours et sécurisation du périmètre par la Police Municipale, elle a été emmenée consciente à l'Hôpital. Souhaitons lui un rapide rétablissement et de ne garder aucune séquelle.

Imaginons qu'elle participe plus tard dans son établissement scolaire à une campagne de sensibilisation à ces incidents et à une initiation au secourisme en compagnie d'une équipe de démonstration issue du SAMU. Une infirmière formatrice donnera alors les consignes de premiers secours, dont certaines que nous avons bien visualisées de la fenêtre de notre immeuble pendant ces instants pénibles : la mise en position latérale de sécurité (doit-on la pratiquer dans tous les cas ? certains doutent à bon escient de la systématisation de cette technique), le maintien en température par recouvrement d'une couverture, l'appel des premiers secours, la délimitation du périmètre de survie. La police municipale a mis en œuvre les bonnes mesures ici. Ces gestes et les circonstances de leurs pratiques devraient être connus dès l'adolescence.

Le Samu vous apprendra, en plus, d'autres techniques comme le massage cardiaque (et ses variantes en fonction de l'âge) et l'utilisation d'un défibrillateur pour contrer un arrêt cardiaque.

Peut-on sans trop d'utopie donner une place au secourisme dans l'enseignement dès le collège (et éventuellement le primaire) ?

samedi 21 janvier 2012


Ma banlieue du monde
Félicia

Je suis originaire de Paris et dionysienne depuis 1999.  A mon arrivée, j’ai vu l’espace, la verdure et le ciel. Puis j’ai vu la diversité des origines présentes. Enfin, j’ai entendu le langage, une façon de s’exprimer, un vocabulaire nouveau à apprendre et de nouvelles expressions.

Au début le contact était assez agressif, mais après une période d’adaptation, j’ai compris qu’il s’agissait davantage d’une façon de parler, d’une attitude, même si une certaine tension pouvait exister.

J’ai été marquée  dans ma cité par l’absence totale de conscience et de respect de l’espace commun. Certains  jetaient leurs détritus de leurs fenêtres, crachaient dans l’ascenseur, les escaliers, la rue. Les hommes –chiens, à la vue d’un poteau ne pouvaient s’empêcher d’uriner, école ou pas à proximité. Les papiers traînaient par terre, les bouteilles d’alcool jonchaient les espaces verts et les coupables se justifiaient  par le fait qu’ils payaient leurs impôts.

 Au bout de 12 ans, je pense que les choses ont empiré même si je suis acceptée comme habitante.

 Le contact avec mes voisins s’est fait doucement, et  je peux dire malgré tout  que je fais partie d’un village, sentiment nouveau car plus habitué à l’anonymat de la vie parisienne.

 Venir en banlieue a été pour moi comme aller dans un autre pays, et m’a obligé à changer mon regard et à m’adapter à un environnement qui m’était étranger.

 Edward Hall dans son livre « la dimension cachée » parle de cette perception de l’espace et du temps propre à chacun selon son origine, sa culture, son environnement,  et c’est vrai aussi bien dans la banlieue que plus globalement dans le monde. En quelque sorte la banlieue est pour moi le monde en concentré.

C’est en m’investissant par des gestes simples de la vie quotidienne  pour améliorer ce qui me dérangeait que j’ai pu alors m’y sentir comme  chez moi.


vendredi 20 janvier 2012


SOLIDARITE ET ENTRAIDE DANS LA BANLIEUE

Karim Mouloud

Mon expérience de la banlieue reste pour moi   quelque chose d’ inné,   ayant grandi et vécu en banlieue depuis toujours, il reste difficile pour moi  d’avoir un regard objectif  sur la banlieue, car je m'y sens bien.
C’est clair que si on prend en compte ce que diffusent les medias, nous pouvons avoir un regard assez négatif sur la banlieue ; mais au final, la meilleure manière d’avoir un avis concret et de se faire une idée reste de venir y vivre ou du moins parler aux jeunes issus de la banlieue.
 Contrairement aux idées reçues, 80% des jeunes que je connais travaillent, sont en formation ou ont un métier.
Les ponts positifs pour moi, l’expérience que j’ai eue et que j’ai encore ; c’est la solidarité et l’entraide.
En  effet,   comme  partout,  une  minorité  subsiste, mais cette petite délinquance ne réside pas qu’en banlieue. Il y a et il y aura toujours de la violence.
Pour conclure, et je trouve ça paradoxal, de  plus  en  plus  de  gens  viennent  ou veulent venir vivre en banlieue....

mercredi 18 janvier 2012


La banlieue, un avenir à l'américaine !

Benito

Personnellement,  mon regard sur la banlieue n'est pas objectif car je viens de la campagne et je n'ai pas grandi en banlieue.
J'habite à Noisy le Grand et c'est une ville calme, paisible comme tant d'autres. Il y a parfois de l'agitation et des tensions mais pas plus que le quotidien de beaucoup d'autres villes de banlieue ou de Paris intra-muros.
Je dois avouer que je ne suis pas très souvent dans ma ville, mais le regard que j'ai de la banlieue diffère de ce que nous renvoie les médias.
A partir du moment où l'on dresse le portrait d'un lieu en prenant l'histoire à un moment "T", sans prendre en compte ce qu'il y a avant, on ne peut pas être objectif sur le sujet.
Au contraire, je pense que la banlieue regorge de personnes sensibles, solidaires, courageuses et en difficulté. Il y a aussi de nombreux talents et richesses  intellectuelles qui ne demandent qu’à éclore. Malheureusement, les projecteurs sont toujours braqués sur une minorité de fauteurs de trouble et de délinquants.
De mon point de vue, la banlieue va devenir avec le temps le lieu de résidence des personnes aisées, et au contraire Paris sera un endroit où vivent les plus pauvres,  à l'image de la démographie de certaines villes aux Etats-Unis.

 

Banlieue : le monde en miniature
Francis Berre

A l’origine, je ne suis pas issu de la banlieue, et je viens même d’un milieu plutôt aisé. Français par ma mère, je suis né au Gabon où j’ai passé mon enfance et mon adolescence. Avant d’emménager à Saint-Ouen, j’ai vécu à Poitiers puis en Angleterre.
Ce qui m’a frappé en Seine-Saint-Denis, c’est la très grande diversité ethnique. On y vient de partout, du Portugal, du Sénégal, du Tchad, de Tunisie, du Cambodge mais aussi de Roumanie ou de Pologne. Avant de découvrir la banlieue, j’ai commencé par le monde. Et pourtant, en m’y installant, j’ai découvert le monde à nouveau mais en plus petit et en plus concentré. Malheureusement il s’y côtoie dans ce « petit monde » le meilleur et le pire ; des travailleurs et des dealers, des entreprises prestigieuses et des immeubles décrépits,  le Stade de France, symbole de la France de 1998 Black-Blanc-Beur qui gagne et des chômeurs nombreux, exclus du système.

Pourtant le potentiel y est plus élevé qu’ailleurs et ne demande qu’à être exploité et mis en valeur, ce qui n’est qu’une question de temps.

Ma banlieue

Pokito 
La banlieue, j’y suis né, j’y vis et j’y resterai.
De par mon expérience, je constate qu’il est vrai qu’il n’est pas évident pour tout le monde de réussir quand on habite en « cité ». Mais loin d’être impossible.
Comme beaucoup malheureusement, j’ai été amené à faire des bêtises, mais j’ai appris de ces erreurs. Chez nous, il est beaucoup plus facile de basculer du mauvais côté que d’avoir la volonté de s’en sortir autrement, en poursuivant ses études, en obtenant des diplômes ou en travaillant honnêtement.


Mais contrairement à ce que beaucoup d’entre nous pensent, la réussite est à la portée de  tous. Cependant il faut s’en donner les moyens et faire preuve de courage.
Nos parents ont toujours travaillé et travaillent encore aujourd’hui, pourquoi pas nous.
La banlieue est synonyme de violence. Mais pas plus qu’ailleurs, ou peut-être un peu, mais elle est minoritaire et c’est tout ce que retiennent les gens.
Comme le dit un frère : « Un arbre qui tombe fait beaucoup plus de bruit que cent arbres qui poussent. »
Aujourd’hui, tous les clichés et la mauvaise image que propagent les médias nous causent du tort, et nous enfoncent de plus en plus. A force de faire croire aux jeunes qu’ils ne sont pas des gens bien, ils finissent par y croire eux-mêmes.
Il faut arrêter de nous pointer du doigt comme les vilains petits canards, et plutôt essayer de nous porter vers le haut.



Apprendre à voir la banlieue
Vincent Turban


Ayant vu le jour dans le Val-d’Oise plutôt du côté huppé (Enghien), et vivant dans l’un des départements les plus durs de l’hexagone (le 9-3 comme le disent si bien mes collègues), j’ai appris à aller plus loin que le bout de la lorgnette et découvrir petit à petit ma ville de Saint-Ouen, où je vis depuis 1986, par le biais de rencontres et d’échanges variés.
  Le point de départ est plutôt récent (il remonte à l’année 2007), le détonateur étant la rencontre avec un audonien pur souche qui m’apprit à découvrir les aspects aussi bien positifs et négatifs de ma ville.
De fil en aiguille, j’ai pu faire connaissance avec d’autres citoyens qui m’ont apporté un autre regard, différent de celui véhiculé par les médias. Outre le fait d’être la commune la plus limitrophe de Paris, Saint-Ouen est riche de découvertes pour peu qu’on ait l’esprit un peu moins obtus.
 Bien sûr il y a des aspects négatifs, mais j’ai appris à ouvrir les yeux sur la richesse de la ville et de ses habitants.
 A partir de là, j’ai pu regarder le monde. Et il ne faut pas se leurrer. A moins d’avoir des œillères, le monde actuel ne va pas très bien, avec son lot de problèmes plus ou moins importants (crise financière, chômage, précarité).
 Une partie de la jeunesse semble passive et ne se soucie pas de l’avenir, pourtant il faut se mobiliser pour que les choses avancent du côté positif plutôt que du côté négatif.
Rares sont les personnes qui en prennent conscience. Un exemple flagrant est celui du Mouvement des Indignés en Espagne où la jeunesse se mobilise contre la précarité. On a l’impression qu’en France les gens sont plus obnubilés par Facebook que par leur futur, pourtant il y a urgence.

jeudi 12 janvier 2012

La banlieue, poubelle ou réservoir de talents ?

Justine Le Cor

La banlieue, je n'y suis pas née, et je ne sais pas si je m'y suis retrouvée par un ascenseur social qui s'est trompé de sens ou simplement par mes affinités et intérêts naturels.


Intérêt naturel, parce que selon moi c'est souvent ici qu'on voit et qu'on vit les conséquences des lois qui sont votées plus en haut ; Surtout dans la politique de ces dernières années : dégradation de la sécurité sociale et des prestations sociales en général, dégradation du système éducatif français, pointage du doigt des minorités, inégalités de développement, (social mais aussi urbain), exacerbation des tensions sociales, explosion du chômage, creusement des inégalités. Autant de faits que l'on impute à la fameuse crise, ou simplement à une certaine partie de la population par une stigmatisation menée comme un parfait exercice de communication depuis une décennie.


C'est vrai que la crise économique a sa part de responsabilité, mais pas dans le sens suggéré par les médias, voire par la classe politique. Ici les conséquences de la crise sont les plus visibles parce que, comme toutes les précédentes dans l'histoire, elle se répercute en premier lieu sur les milieux les plus défavorisés.


La banlieue est également, à mon sens, l'illustration de ce comportement symptomatique de la France qui consiste à avoir peur de son ombre, et à laisser de côté ses talents. Pourquoi des responsables municipaux du 93 se sont-ils  récemment tournés vers le Qatar pour financer leurs jeunes entrepreneurs ? Est-ce que personne en France ne fait confiance aux jeunes issus de ce milieu ? Pourquoi le Qatar en quelques jours accepte-t-il d'allouer une somme très importante ? Personne en France n'est-il capable d'en faire de même ? De faire confiance à ces jeunes-là ?




Une banlieue comme vous ne l’imaginez pas !

Marc Dubois

La banlieue parisienne n'est pas seulement ce que montrent les médias officiels. Ses habitants y travaillent comme ailleurs, et y vivent comme tout le monde.

 Elle est animée d'une réelle vie artistique à Saint-Denis et dans l'Agglomération correspondante. Les cinémas d'Arts et Essais offrent une programmation originale et organisent des festivals complétés par ceux des vidéastes amateurs. Les acteurs des Théâtres proposent des spectacles de rue, des concerts et des bals, et la création originale de pièces nouvelles et d'autres formes d'expressions diversifiées. Les guinguettes et la guinche revivent, en plus des fêtes des pompiers du Fort de la Briche, et parfois sous une programmation rajeunie, concurrençant depuis peu Paris Plage sur les bords de la Seine. Les artistes peintres et les plasticiens de notre époque exposent leurs travaux de toutes natures dans des galeries, qui acceptent également les formes populaires. Le livre est soutenu par des libraires courageux organisant de nombreuses rencontres avec des auteurs et invitant les lecteurs et les conteurs de toutes origines. La musique est représentée par les meilleurs créateurs contemporains, et leurs interprètes de tous types d'expressions et de tous niveaux. Les musées se montrent très actifs dans une zone très intense de prospection archéologique au sein d'une communauté parsemée de monuments historiques protégés ou de sites industriels témoins de la révolution industrielle, auxquels s'ajoutent des complexes sportifs, comme le déjà ancien Vélodrome et le moderne, bien fréquenté,  et internationalement connu Stade de France. Aux concerts à grand spectacle de celui-ci correspond une multitude d'évènements  plus intimistes.



La banlieue et l'immigration


Sami TIGHARGHAR

Mon arrivée dans la banlieue parisienne en 2001, a été une expérience un peu confuse, étant donné que je suis né et que j’ai grandi en Algérie. Mon regard  peut certainement être  un peu éloigné de la réalité et du quotidien des habitants.

Personnellement, je n’ai pas eu le sentiment d’être à l’écart de la société, ou pensé à un certain moment être victime de racisme.


Je pense que la banlieue d’il y a 30 ans n’est pas la même que maintenant. Je vois un changement positif, peut-être est-ce  le fait que la première génération fut une immigration économique, de travail et masculine. Ce furent uniquement de jeunes hommes, venus au départ très majoritairement de Kabylie. Ils vinrent en France pour gagner de l’argent afin de l’envoyer à leurs familles, pour leur permettre de vivre.

De Mayotte à Saint-Denis
Abdouroihmane Naftal

Ayant vécu une grande partie de ma vie à Mayotte, mon expérience en ce qui concerne la banlieue n'est pas grande.

Pour être honnête mon regard à son égard était plutôt négatif. Mon opinion était conditionnée par les médias, donc je ne pouvais pas me faire ma propre idée à l'époque, et j'imaginais réellement que c'était invivable et vraiment très dangereux.

Aujourd'hui je vis à Saint-Denis depuis presque 6 mois et je peux vous dire que ce que disent les médias et les idées reçues à son sujet sont exagérés. C'est vrai, il peut se passer un jour où par malchance quelqu'un se fasse agresser, racketter ou cambrioler, mais c'est comme un peu partout, ce n’est pas nouveau, il n'y a pas un seul endroit au monde où tout est parfait.

Pour finir, j'ajouterai même qu'il est plus sûr et plus convivial de vivre en banlieue que dans certaines grandes villes. Pour le peu de temps que j'y vis, je peux vous dire que je ne me sens en aucun cas en insécurité, et que les banlieusards sont en grande majorité très sociables et pas si agressifs qu'on essaie de nous le faire croire."



La banlieue : en attendant une vie meilleure ?
Etienne Rose

Mon expérience de la banlieue ? J’y suis né, plus précisément je suis de Pavillons-Sous-Bois, ville atypique de Seine-Saint-Denis, dans le sens où elle ne rentre pas dans l’idée préconçue que l’on s’en fait. Pas de cités-ghettos, pas de criminalité galopante, rien d’anxiogène ni d’excitant.
Par contre, l’ennui y tient une grande part, car peu de choses y sont faites pour les moins de 50 ans. Après, je ne suis pas aveugle : J’ai vu la misère sociale, et le coté démerdard de ceux prêts à s’en sortir légalement ou non. En fait, la banlieue ne semble être qu’un lieu de transit en attendant une vie meilleure.
C’est un peu comme si la capitale, submergée par ses promesses de réussite sociale, y avait stockée tous ceux en attente. Dès lors, ceux qui se bougent  en banlieue sont sans doute ceux qui n’attendent plus grand-chose de la grande ville, et font en sorte d’améliorer le quotidien de tout ceux qui s’y sentent coincés.
 Pour ma part je sais qu’il y a un ailleurs et je préfère éviter de me condamner à vivre ici. Le phénomène d’attraction/répulsion entre Paris et sa banlieue génère beaucoup de frustration et de rancœur, et il n’est donc pas étonnant que beaucoup de violence y soit concentrée. Sans pour autant dénigrer les efforts de ceux qui cherchent à améliorer le quotidien de tous, je m’y sens trop à côté de la plaque pour être vraiment capable de m’y intégrer.  


La banlieue : de l'autre côté du péri' féérique

Jean Luc Masson

Je suis de la génération qui entendait régulièrement ce genre de remarque :
«Tu habites en banlieue !!!!? Mais comment tu fais ?»
À cette époque pour les parisiens, imaginer s’aventurer au-delà de leur périphérique créait la peur d’une errance dans l’inconnu, la panique de l'expédition chez les arriérés.
Pour eux la banlieue n'était qu’un choix binaire entre les barres HLM en béton ou la zone pavillonnaire désertique.
Moi, je profitais d’une circulation et d’un stationnement sans entrave, d’un “esprit village“ retrouvé, d’un confort sans stress. J’étais le banlieusard vivant dans une ville à dimension humaine.

Comment réagir face à des idées reçues ?
Comment convaincre de ne pas céder aux lieus communs ?
Aujourd'hui, grâce au web, nous avons la formidable chance de pouvoir répondre et débattre de toutes informations. Pour moi, pour que des discussions ne tombent pas dans les clichés les plus bas,pour éviter l'étalage des stéréotypes, mes sujets doivent chercher et susciter l’argumentaire plus que la révélation d’une vérité finalement hypothétique.